Assurance Obligations Conventionnelles

Assurance Indemnités de fin de carrière et de licenciement

Lorsqu’un salarié part à la retraite ou lorsqu’il est licencié, l'entreprise est tenue de lui verser une indemnité. De même, en cas d’arrêt de travail, elle peut être tenue de compenser la perte de salaire. Des solutions existent pour anticiper le financement de ces engagements et éviter de faire peser sur l’ entreprise un risque financier.

1 - Quelles sont vos obligations conventionnelles ?

Chef d’entreprise, vous avez des obligations envers vos salariés.

  • En cas d’arrêt de travail

En cas de maladie ou d’accident, tout salarié en arrêt de travail a droit à des indemnités journalières versées par la Sécurité sociale. Certaines conventions collectives, dont celles du BTP, imposent aux employeurs de compléter ces indemnités légales afin de maintenir son salaire.

Dans le BTP, le paiement des arrêts de travail de plus de 90 jours est directement pris en charge par le contrat de prévoyance obligatoire de l’entreprise. Pour les arrêts de travail de moins de 90 jours, l’employeur est tenu de compléter les indemnités journalières de la Sécurité sociale.

  • Lors du départ à la retraite d’un salarié

Tout employeur est tenu de verser à un salarié qui part à la retraite une indemnité de départ appelée « Indemnité de fin de carrière » (IFC). Le montant de cette indemnité est fixé par le Code du travail mais une convention collective peut prévoir des conditions plus favorables pour les salariés. Ceci est notamment le cas dans les secteurs du Bâtiment et des Travaux publics.

Bon à savoir

Dans le BTP, le paiement des IFC des ouvriers est directement pris en charge par le régime de prévoyance obligatoire de l’entreprise. En revanche, pour les Etam et les cadres, il est à la charge directe de l’employeur.

  • Lors du licenciement d’un salarié

Une entreprise licenciant un salarié doit lui verser une indemnité, quelle que soit la cause de la rupture du contrat de travail : licenciement économique, rupture conventionnelle, licenciement pour inaptitude professionnelle… Seul le licenciement pour faute lourde ou pour faute grave exonère l’employeur de toute indemnité.

Le mode de calcul de l’indemnité de licenciement est fixé par le Code du travail en fonction de l’ancienneté, du salaire et du collège du salarié (ouvrier, Etam, cadre). Les conventions collectives du BTP fixent, en parallèle, leur propre mode de calcul qui peut, dans certains cas, être plus favorable pour le salarié. Le paiement de l’indemnité de licenciement est à la charge directe de l’employeur, quel que soit le collège du salarié concerné.

  • En cas d’invalidité ou de décès

Les conventions collectives du BTP imposent aux employeurs de verser une rente aux salariés reconnus en état d’incapacité ou d’invalidité. Cette contrainte est couverte par le régime de prévoyance obligatoire de l’entreprise. De même, la profession a prévu des mesures de protection en cas de décès d’un salarié pour maintenir l’équilibre financier de sa famille : capital décès pour faire face à l’urgence et rente décès pour assurer des revenus à ses ayants-droit sur le long terme.

Ces obligations conventionnelles sont prises en charge par le régime de prévoyance obligatoire de l’entreprise.

2 – Comment financer vos obligations conventionnelles ?

Les indemnités à verser en cas de licenciement ou de départ à la retraite peuvent peser sur votre trésorerie. Chef d’entreprise, vous pouvez adapter deux stratégies pour faire face à ces dépenses.

La solution interne                                 

Vous prenez le risque de payer les indemnités dues à vos salariés au fil de l’eau et vous vous exposez alors à d’éventuelles difficultés de trésorerie.

Vous pouvez aussi provisionner les sommes nécessaires au versement des indemnités. Prudente, cette solution prive néanmoins votre entreprise d’avantages fiscaux : elle ne pourra pas déduire fiscalement les dotations aux provisions.

L’externalisation auprès d’un assureur

Vous pouvez transférer la gestion des indemnités de fin de carrière et des indemnités de licenciement à un assureur. Vous constituez ainsi un fonds de réserve qui est isolé et protégé même en cas d’accident de parcours de l’entreprise. Le versement des indemnités est ainsi sécurisé pour vos salariés et votre entreprise peut lisser leur financement dans le temps.

Une fiscalité avantageuse

Les cotisations versées à l’assureur sont déductibles du résultat imposable de votre entreprise. Elles sont également exonérées de charges de sécurité sociale, de CSG et de CRDS.

Découvrir les solutions pour couvrir les obligations conventionnelles des entreprises du secteur du BTP

3 – L’accompagnement d’un assureur

Votre assureur peut vous assister dans l’évaluation de vos obligations conventionnelles. Il réalisera avec vous une étude approfondie de vos obligations et vous conseillera pour la mise en place d’un plan de financement adapté. Il vous accompagnera pour définir la solution qui vous correspond le mieux en termes de garanties et de collèges à assurer.

Déléguer la gestion de ses obligations conventionnelles à son assureur, c’est :

La possibilité de lisser dans le temps leur financement
La déductibilité des cotisations du résultat imposable
La sécurité pour votre entreprise et vos salariés

Bon à savoir

Les indemnités de fin de carrière constituent un élément important du passif social de votre entreprise. Un contrat de gestion des indemnités de fin de carrière vous permet de mieux valoriser votre entreprise et de rassurer un repreneur sur la situation de son passif social.

Les solutions pour couvrir les obligations conventionnelles des entreprises hors BTP

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