20 janvier 2020

Trottinette électrique : pourquoi s’assurer ?

L’évolution des engins de déplacement personnel motorisés nous apporte aujourd’hui de nouvelles alternatives aux moyens de transports traditionnels. Cependant, avec leurs essors se créé inévitablement de nouvelles typologies d’accidents que les contrats d’assurance « habituels » ne couvrent pas.

Nous sommes de plus en plus nombreux à utiliser ces nouveaux engins de déplacement personnel motorisés (EDPM), comme les trottinettes électriques, hoverboards ou skates électriques.

Le phénomène est particulièrement impressionnant avec les trottinettes électriques. D’après la Fédération des Professionnels de la Micro-Mobilité (FP2M), les trottinettes électriques ont battu des records de vente en 2021 en France. 908 000 unités ont été vendues, soit une hausse de 42 % par rapport à 2020.

Une révolution électrique à haut risque !  

Le développement fulgurant de l’électromobilité modifie l’usage des EDPM, au départ utilisés pour le « loisir », devenus depuis une véritable alternative aux transports traditionnels urbains. Les autorités ont d’ailleurs dû réagir à ce phénomène le 23 octobre 2019 en intégrant les EDPM au code de la route et en créant de nouvelles règles de sécurité. 

Inexorablement, cet engouement s’accompagne d’une forte hausse des accidents : 6 000 blessés en 2021, des chiffres en forte hausse.

Êtes-vous assuré avec votre trottinette électrique en cas d’accident causé à un tiers ?

En tant que véhicule terrestre à moteur, les trottinettes électriques sont soumises à la même législation que les motos ou les voitures. Cette législation impose une obligation d’assurance de responsabilité civile automobile (dommages causés aux tiers).

Ainsi, les dommages causés à un tiers en trottinette électrique ne sont jamais pris en charge par la garantie responsabilité civile de l’assurance habitation contrairement à ce que beaucoup croient. En effet, les contrats Multirisques habitation interviennent en responsabilité civile seulement pour les accidents de vélos ou de trottinettes manuelles, car ceux-ci ne sont pas des véhicules terrestres à moteurs.

Dans les faits, lors d’un accident causant un dommage à un tiers, si le conducteur de l’EDPM n’est pas assuré en responsabilité civile automobile, il devra assumer seul, sur ses deniers personnels le coût de réparation des préjudices causés à la victime. En cas d’accident corporel, les sommes peuvent donc être extrêmement importantes.

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Sources : Baromètre Fédération FP2M/Smart Mobility Lab et Ministère de l’intérieur.