L’étude de sol G2 PRO rendue incontournable depuis l’évolution du DTU 13.1
Les désordres affectant les fondations superficielles peuvent être considérables et très coûteux. Ils consistent très souvent en l’apparition de fissures des murs ou de tassements différentiels. Le DTU 13.1 « Travaux de bâtiment - Fondations superficielles » a introduit une nouveauté pour réduire ces pathologies : la fourniture d’un rapport d’étude géotechnique de niveau G2 PRO minimum.
Les désordres affectant les fondations superficielles peuvent être considérables et très coûteux. Ils consistent très souvent en l’apparition de fissures des murs ou de tassements différentiels. Le DTU 13.1 « Travaux de bâtiment - Fondations superficielles » a introduit une nouveauté pour réduire ces pathologies : la fourniture d’un rapport d’étude géotechnique de niveau G2 PRO minimum.

Fissures des murs, lézardes, tassements différentiels… constituent des désordres récurrents et très coûteux bien souvent causés par une mauvaise adaptation des fondations par rapport aux caractéristiques du sol du fait de l’absence ou de l’insuffisance de réalisation d’investigations géotechniques.
Afin de réduire ces pathologies coûteuses, le DTU 13.1 « Travaux de bâtiment - Fondations superficielles » a évolué et impose, désormais, pour tous les marchés privés depuis le 1er octobre 2019, et pour les marchés publics depuis le 1er octobre 2020, la fourniture d’une étude G2 PRO par le maître d’ouvrage aux entreprises en charge de l’exécution des travaux de fondations superficielles et semi-profondes.
Cette étude est un élément essentiel à la bonne connaissance des caractéristiques des sols sachant que la raréfaction des terrains constructibles peut conduire à construire sur des terrains de moins bonne qualité et plus difficiles.
A noter, cette obligation de fourniture d’étude G2 PRO ne doit pas être confondue avec l’obligation d’une étude géotechnique instituée par l’article 68 de la Loi ELAN n°2018-10-21 du 23 novembre 2018 dont les dispositions sont entrées en vigueur pour tous les contrats de vente conclus à compter du 1er octobre 2020 et qui concerne uniquement la construction de maisons individuelles dans les zones exposées au phénomène de mouvement de terrain différentiel consécutif à la sécheresse et à la réhydratation des sols (zones argileuses à aléa fort ou moyen).