À travers la personnalité de Gustave EIFFEL cette exposition tirée d’un essai de Bertrand Lemoine, suit chronologiquement le déroulé de ses œuvres.

C’est toute une aventure, une préhistoire de la modernité que l’on retrouve ici. En découvrant au passage que la Tour Eiffel, qui résume et exalte le sens de cette aventure, est en même temps l’arbre qui cache la forêt.

Assez tôt dans sa carrière constructeur commencée en 1862, Gustave Eiffel a compris le parti que l’on pouvait tirer du mode de préfabrication en ateliers des structures métalliques pour tenter d’exporter ses productions à l’étranger, notamment au Pérou et en Bolivie, puis au Portugal et en Espagne, suivie par l’Autriche-Hongrie et la Roumanie, sans négliger l’Algérie, Manille ou l’Égypte.

Ses réalisations innombrables et souvent inattendues montrent qu’Eiffel a puissamment contribué à affirmer les traits de l’âge industriel. Cette carrière a été bien sûr couronnée par la Tour Eiffel maintes fois célébrée, et elle s’est poursuivie jusqu’à sa mort en 1923 par une remarquable activité de savant et de mécène de la science.

Cent ans après sa disparition, on mesure en effet davantage l’apport d’Eiffel au monde de l’ingénierie, de la construction et de la recherche scientifique et la valeur du patrimoine bâti et immatériel qu’il a contribué à léguer à notre pays mais aussi à de nombreuses contrées où il a œuvré.

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Commissaire de l’exposition : Bertrand LEMOINE
Responsable éditorial : Marc de JONG
Maquette : ÉDITIONS DU SIGNE