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La mérule

Mis à jour le 14 octobre 2022

Nature de la construction

Il s'agit d'un pavillon ancien réhabilité.

Le désordre

Le pavillon existant est constitué de murs en briques anciennes recouvertes d'un enduit extérieur à base de plâtre, de plaquages bois intérieurs, et de planchers et parquet bois.

Il a été détecté une présence de filaments cotonneux blanc sale au niveau des placages bois et d'une petite partie du plancher du rez-de-chaussée.

Après examen attentif, ces filaments se sont avérés être du mycélium de mérule, champignon qui se nourrit du bois. Un traitement a donc été envisagé

Ce traitement a été effectué au niveau des bois (retrait et brûlage des bois contaminés et traitement préventif des autres) et de la maçonnerie (brûlage et injections).

Peu de temps après traitement, cette mérule apparait de nouveau.

Le diagnostic

L'entreprise a bien retiré complètement les bois atteints et traité la maçonnerie environnante. Cependant, cette maçonnerie apparaît aujourd'hui encore très humide, sur une hauteur allant jusque 1,50 m. Les joints des briques sont friables et poreux. Il est donc très probable qu'un apport d'eau régulier s'effectue par remontée capillaire dans les murs.

L'entreprise qui avait pourtant prévu également un traitement contre ces remontées capillaires n'a pas pu réaliser cet ouvrage, son chantier ayant été arrêté à la demande de son client. La source d'humidité n'ayant pas été stoppée, il n'est pas surprenant que le champignon réapparaisse à nouveau.

Ce qu'il aurait fallu faire

Dans le traitement de la mérule, il est toujours impératif de réduire, voire stopper les conditions normales favorables au développement de ce champignon en parallèle à son traitement.

Les conditions favorables au champignon sont notamment : l'humidité, l'obscurité, la température (entre 20° et 26° C environ) et le confinement (absence de ventilation). Il convient donc de prendre en compte tous les paramètres pour traiter efficacement dans le temps ce type de champignon.