Travaux de rénovation d'une maison individuelle.

Les revêtements muraux existants étaient constitués de tissus tendus. Ils ont été remplacés par des cloisons de doublage réalisées en PLACOSTIL, dans le cadre de l'opération de rénovation.

Nous constatons (à l’humidimètre à pointes) qu'une partie de ces cloisons de doublage est saturée d’eau sur une hauteur de l’ordre de 1 m. Les papiers peints sont légèrement atteints de moisissures.

À l’extérieur, le mur en pierres et joints ciment de la façade est en contact avec des terres situées à un niveau altimétrique supérieur au niveau de dallage intérieur.

Nous constatons par ailleurs la présence d’un regard non étanche et non entretenu, recevant une descente d’eaux pluviales contre le mur dont le doublage est humide.

Il n’est pas prévu de drainage périphérique ni de barrière anticapillaire au sein de la maçonnerie de pierre.

Les désordres sont symptomatiques de remontées capillaires au sein de la maçonnerie des murs, accentuées par un confinement généré par les doublages en placo recouverts de papiers vinyls moins respirants que les revêtements muraux en tissu d’origine.

Il est nécessaire, lors d'opération de rénovation, d'avoir une approche globale du bâti.

L'existence de remontées capillaires contre lesquelles rien n'a été prévu, le niveau altimétrique élevé des terres extérieures, l'absence de drainage périphérique et l'étanchéité défectueuse sont autant d'éléments nécessitant vigilance avant tous travaux d'aménagement intérieur.

Par ailleurs et compte tenu de la nature de la maçonnerie existante, il aurait été judicieux de procéder à l’aération des doublages par la mise en place de grilles de ventilation hautes et basses.

Vue du regard d'eaux pluviales non entretenu.

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Traces d'humidité en pied de cloison.

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Sondage sur doublage. Laine légèrement détrempée.

L'expert conseil : BERTRAND DE HEDOUVILLE