Travaux d’extension et d’aménagement d'une salle polyvalente (bâtiment sur rez-de-chaussée avec combles non habitables).

La charpente située au-dessus de la salle polyvalente en extension est de type traditionnel (pannes plus chevrons espacés de 0,40 m). Les fermes ont 5 m de portée environ. Un entremisage est prévu. Le plafond du rez-de-chaussée est constitué, du bas vers le haut, des éléments suivants :

• dalles 600 x 600 ;
• plenum ;
• 2 plaques de plâtre ;
• laine de verre de 200.

Les plaques de plâtre sont fixées au solivage par l’intermédiaire des profilés métalliques (ossature secondaire) clipsés sur une ossature primaire, elle-même rattachée au solivage. Les dalles 600 x 600 sont directement fixées au plafond constitué de deux plaques BA 13.
Les désordres consistent en un fléchissement et une amorce de rupture de l'entremisage support de faux-plafonds.

Les désordres constatés sont symptomatiques d’une charge excessive sur le solivage mis en place. L’ossature métallique est conforme aux prescriptions techniques du fabricant (espacement, densité de fixation), mais elle n'est pas compatible avec une charge supplémentaire générée notamment par l’accrochage des dalles 600 x 600 sur les plaques de plâtre.
De plus, la densité des fixations n'était pas répartie de façon homogène sur l’ensemble du solivage.

L’entreprise titulaire du lot faux-plafonds aurait dû définir préalablement à ses travaux un plan de calepinage des fixations à destination de l'entreprise de charpente, qui aurait dimensionné son solivage en conséquence. La répartition des charges sur les solives devait également être homogène (indépendamment du respect de la densité de fixation préconisée par le fabricant du procédé mis en œuvre).

Vue générale du faux plafond en dalle.

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Vue générale du solivage.

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Fléchissement de l'entremisage.

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Détail mesure conservatoire (feuillard directement fixé sur charpente).

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Détail fixation de l'ossature primaire sur solive de rive.

L'expert conseil : BERTRAND DE HEDOUVILLE