
Effondrement de plafonds suspendus
Nature de la construction
Bâtiment à usage de bureaux.
Le désordre
Le faux-plafond d'un bureau est partiellement effondré. Il est constitué de dalles de dimension 60x60 et 15 mm d'épaisseur, reposant sur une ossature métallique apparente (porteurs et entretoises en acier galvanisé) et supportant de la laine de verre. La fixation sur le support est réalisée à l'aide de suspentes et de tiges filetées
Le diagnostic
De simples chevilles ont été utilisées pour la fixation des suspentes. Celles-ci sont exclues par le DTU 58.1 « Plafonds suspendus » (article 6.3.2.1). Seules des chevilles spéciales à expansion ou des clous pistoscellés avec avis technique sont admis pour supporter les efforts d'arrachement dans les supports en béton plein.
Les simples chevilles n'ont pu supporter sur le long terme le poids apporté par les dalles, les ossatures, l'isolant thermique et les luminaires.
Ce qu'il aurait fallu faire
Respecter l'article 6.3.2.1 du DTU 58.1 « Plafonds suspendus » pour la fixation sur support en béton plein.
Être vigilant sur le poids apporté par les appareils électriques (article 7.3 du DTU 58.1).
Les images


Effondrement de plafond suspendu.
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Simple cheville pour fixation des suspentes.
L'expert conseil : BERTRAND DE HEDOUVILLE