Construction avec soubassement en pierres de taille granitique et maçonnerie en moellons de pays.

Développement de champignons parasitaires (et notamment la mérule causant la pourriture des bois et se développant dans des milieux présentant une humidité de 22 % à 35 % et une température de 20 à 26°C) se trouvant à l'état latent dans les maçonneries hourdées à la terre.

À l'occasion de travaux de ravalement, l'entreprise met en œuvre un « Revêtement Semi Epais » (RSE travaux se rattachant au DTU 59.1). Le revêtement considéré comme un complément d'imperméabilisation a été correctement mis en œuvre en partie courante.

En revanche, aucune barrière d'étanchéité n'a été prévue afin d'empêcher les remontées capillaires. De plus, l'hydrofugation des briques entourant les baies s'est révélée imparfaite. En effet, une grande partie des joints ont été dégradés lors du lavage à haute pression et la reprise de ces joints au ciment et au mastic acrylique était incomplète.

L'eau pénétrant par ces points d'infiltration chemine derrière le film imperméable du revêtement conçu en partie courante et reste emprisonnée dans les maçonneries hourdées à la terre.
Toutes les conditions sont alors réunies pour une prolifération de mérule causant des désordres irréversibles et très lourds de conséquence.

Traiter avec soin l'hydrofugation de l'ensemble des points singuliers en parallèle de la mise en œuvre d'une imperméabilisation de façade et veiller à l'entretien des joints entre briques. Prévoir également une coupure de capillarité à la base des murs.

Développement de la mérule sur solivage de plancher.

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Dégradation des joints entre briques et mauvaise hydrofugation.

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Vue de la construction.

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Détail de la façade.

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Vue de la construction.

L'expert conseil : BERTRAND DE HEDOUVILLE