Un pavillon de plain-pied, de forme simple, avec un auvent par retrait partiel de la façade avant. Charpente en fermettes.

Le plafond en plaques de plâtre, fixé sous les entraits par l'intermédiaire d'une ossature secondaire métallique, présente 2 lignes de fissurations sur des joints de plaques perpendiculaires aux fermettes. Dans le séjour traversant le plafond s'est affaissé de plus de 2 cm, et s'est brisé sur la cloison parallèle aux façades.

Un seul type de fermettes a été mis en œuvre au lieu de deux. Au droit de l'auvent les fermettes conçues pour prendre appuis par leurs extrémités reposent en fait par l'entrait, entre deux nœuds, sur le mur de façade en retrait.

Il manque donc une jambe de force pour transférer les charges de l'arbalétrier directement sur l'appui. Ce défaut engendre une flexion non maîtrisée des entraits de cette zone, et donc une déformation généralisée du plafond sur tout le rez-de-chaussée.

Il fallait concevoir et mettre en oeuvre deux types de fermettes, un pour chaque cas de portée entre appuis. C'est non seulement le respect des règles de calcul mais aussi de simple bon sens.

Le plafond s'est affaissé de plus de 2 cm, et se brise sur la cloison.

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Au droit de l'auvent les fermettes prennent appui sur le mur de façade en retrait, mais ne comportent pas de jambes de forces verticales au droit de ces appuis.

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L'auvent. La flexion de sa poutre ne permet pas de s'opposer à la plongée des extrémités des fermettes.

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Les fermettes, toutes identiques, sont conçues pour prendre appuis par leurs extrémités.

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Au droit de l'auvent, la mauvaise conception des fermettes engendre une déformation de leurs entraits et du plafond.

L'expert conseil : PATRICK BEAUNIER