Défaut d'étanchéité d'un chéneau encastré

Mis à jour le 18 octobre 2022

Nature de la construction

Immeuble d'habitation.

Le désordre

Lors de fortes pluies, nous constatons des infiltrations au niveau du chéneau encastré étanché par un multicouche avec relevé en chape autoprotégée aluminium.

Le diagnostic

Le chéneau a été correctement dimensionné en fonction des surfaces de toitures dont il recueille les eaux.

L'étanchéité a été correctement réalisée mais, compte tenu d'une différence de matériaux en façade, (voile béton surmonté d'un entablement en pierre calcaire) et ce, dans la hauteur du relevé du chéneau, ce relevé a été limité à la hauteur du voile béton, soit environ 10 cm.

Lorsque le chéneau se met en charge lors de fortes pluies, l'eau migre entre le voile béton et la pierre, disloque le joint réalisé à la chaux, et s'infiltre.

Le relevé en chape bitume autoprotégée aluminium n'est pas assez haut et, de ce fait, la section du chéneau est insuffisante.

Ce qu'il aurait fallu faire

Compte tenu de la différence de matériaux en façade sur la hauteur du relevé d'étanchéité, il aurait fallu mettre en place une costière métallique servant de support au relevé et réaliser un relevé jusqu' au-dessous du niveau du becquet, et ce conformément au DTU 43.

Les images

Hétérogénéité du mur support relevé d'étanchéité. Le relevé ne peut y adhérer correctement.

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Le relevé d'étanchéité ne monte pas jusqu'au-dessous du becquet réduisant ainsi la section utile du chéneau encastré.

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Infiltration par la mise en charge du chéneau.

 

L'expert conseil : JEAN-MICHEL CATUSSE-BAZET.