Maison individuelle. Volets persiennes en chêne, repeints après décapage suite à un premier désordre de décollement affectant la peinture.

Dans les premiers mois après application de la nouvelle peinture des cloquages localisés apparaissent, puis des écaillages. Le phénomène s'aggrave au fil des semaines.

Lors de la précédente mise en peinture les volets ont été décapés par trempage dans un bain chimique. Afin de protéger rapidement la maison contre les intrusions les volets ont été remis en place et peints une première fois sans délai. L'élimination du décapant et le rinçage des volets n'avaient pas été effectués, faute de temps. Premiers décollements.

L'entreprise sollicitée en réparation pour la nouvelle mise en peinture n'a pas diagnostiqué la cause du premier désordre. Elle a décapé mécaniquement et repeint les volets. Mais les bois étant imprégnés à cœur du décapant initial, celui-ci, reçu par les veines du bois, provoque les nouveaux décollements.

Le premier désordre ayant été porté à la connaissance de l'entreprise, elle aurait due en rechercher la cause avant d'entreprendre la réfection des peintures. Soit l'entreprise trouvait alors une solution technique pour purger ou neutraliser le décapant, et la mettait en œuvre avant de faire ses travaux de peinturage, soit elle devait renoncer à ce marché.

Ecaillages suivant les veines du bois.

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Cloquage typique de la peinture par décapant, et décollement.

L'expert conseil : PATRICK BEAUNIER