
Décollement de peinture de sol
Nature de la construction
Maison individuelle âgée d'une quarantaine d'années, implantée sur un terrain en pente, comprenant un sous-sol semi-enterré dans la pente et un étage.
Le désordre
Les propriétaires veulent réaliser un revêtement de sol dans le garage, la buanderie et la chaufferie situés au sous-sol de l'habitation, constitué d'un dallage en béton sain et exempt de désordre. L'entrepreneur propose d'appliquer une peinture polyuréthane après réalisation d'un ragréage. Quelques mois après l'application, le complexe cloque et se décolle.
Le diagnostic
Les sondages effectués révèlent un taux d'humidité de 7 % et montrent que le dallage support ne comprend pas de barrière de capillarité. L'humidité contenue dans le dallage, qui pouvait jusqu'alors s'évaporer et n'apparaissait pas dans les mesures superficielles effectuées avant travaux, se trouve bloquée par le revêtement réalisé, provoquant une poussée de celui-ci.
Ce qu'il aurait fallu faire
S'agissant d'une maison déjà ancienne, il convenait, au-delà des mesures superficielles, de procéder à des mesures au cœur du dallage, et à une reconnaissance du complexe sol support/hérisson/béton.
Les images

Décollement généralisé du complexe peinture de sol+ragréage.
L'expert conseil : JEAN-LOUIS D ESPARBES