Maison individuelle en construction traditionnelle avec sous-sol complet.

Le chauffage et la production d'eau chaude sont obtenus par une chaudière à gaz équipée d'une sortie horizontale à ventouse.

La chaudière étant installée dans le sous-sol (sous la cuisine), le terrain a été légèrement décaissé autour de la ventouse avec une petite cour anglaise. Lors d'un violent orage, le regard d'eau pluviale situé à proximité s'est mis en charge. L'eau a débordé du regard, s'est accumulée dans la cour anglaise et a atteint le niveau de la ventouse. La boue et l'eau sont donc rentrées dans la chaudière elle-même.

Le niveau du regard d'eaux pluviales est plus haut que la ventouse. De plus, le rebord de la cour anglaise est lui-même plus haut que le bas de la ventouse. Dans ces conditions, l'eau qui ruisselait du regard ne pouvait que finir par remplir la cour anglaise et noyer la chaudière.

L'arrêté du 4 août 1977 précise que les orifices d'évacuation et de prise d'air des appareils à circuit étanche, débouchant à moins de 1.80 m du sol, doivent être protégés efficacement contre toute intervention extérieure susceptible de nuire à leur fonctionnement normal.

La configuration du terrain remblayé à un niveau général supérieur à celui prévu pour la ventouse devait soit inciter les constructeurs à déplacer la chaudière, soit prévoir une sortie verticale soit modifier le remblaiement du terrain pour éviter l'inondation de la zone.
De plus, il fallait surtout éviter de créer une cuvette dont le niveau était plus haut que la ventouse.

Position de la chaudière en sous-sol.

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Vue d'ensemble du pignon avec le regard d’eaux pluviales et la ventouse en contrebas.

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Détail de la cour anglaise.

L'expert conseil : DENIS GAYOT